Le Château
Le Château primitif a certainement été abandonné, dès le Xvème siècle, pour être ensuite transformé en maison bourgeoise au sud du village. Au XVIIIème siècle, le seigneur de Quinssaines possède droit de justice sur un territoire très restreint limité par treize bornes ou repères dont les noms intéressent la toponymie du terroir.
Cette limite était matérialisée par :
- la pierre de l'Epée
- la fontaine du Méry
- la croix de Peuroy (ou Peu Rouet, aujourd'hui Peuroir)
- la Peille ou Peyre de l'Autard
- la croix de Beaumont
- les communaux de Savernat
- le carrefour du Roc Flingant
- le rocher des Justices
- la fontaine de Chandier
- le moulin Jabas sur le ruisseau de la Vernoëlle (ou de Brevelle).
L'actuel manoir date de peu avant le VIème siècle. Il est constitué de plans rectangulaires flanqués de deux tours d'angle. Il était le siège de cette seigneurie diminuée.
On l'appelait autrefois "château neuf de Nicolaï". Il passe encore pour être relié par un souterrain à une maison abandonnée de teissat et sans caractère bien défini, appelé pompeusement "le Château".
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